Toutcomme je l’ai moi mĂȘme fait en 2019, pendant des mois en restant dans mon lit Ă  ne plus pouvoir rien faire tellement j’étais dĂ©semparĂ©e suite Ă  des angoisses fortes, lors de mon burn out, C’est Ă  dire que les surdouĂ©s peuvent se coupent littĂ©ralement du monde dans ses moments lĂ  : il ne rĂ©pond pas au tĂ©lĂ©phone, ne regarde pas leur mail, parle Ă  peine avec ses proches Pourne plus ĂȘtre jalouse, vous allez devoir mettre en avant votre volontĂ© de fer. C’est le premier pilier de votre combat contre toutes les Ă©motions qui vous gĂąchaient la vie jusqu’à maintenant. Vous ne devez plus vous autoriser Ă  pleurer ou Ă  faire des crises car en rĂ©alitĂ© vous allez ĂȘtre plus forte que jamais et vous allez Questiond’un visiteur : B onjour je voudrais avoir une rĂ©ponse a une question que je me pose, tout d’abord je tiens a dire que je ne suis pas croyant, enfin je n’exclu pas la possibilitĂ© que dieu existe mais je ne sais pas trop quoi en penser. J’aimerai vous expliquer ma situation, je suis agĂ© de 20 ans, et je suis en couple avec une fille depuis plus d’un an. Ma rencontre avec THÉÂTRE– Je ne me sens bien, au fond, que dans les lieux oĂč je ne suis pas Ă  ma place Espace Culturel Bernard Dague Louvres vendredi 18 mars 2022 Espace Culturel Bernard Dague 18 mars 2022 ven 19 aoĂ»t 2022 1 raison : Erreur.VĂ©rification de la photo du flash radar. Cette contestation d’amende est surtout valable pour les cas d’erreur sur le contrevenant Ă  une infraction d’excĂšs de vitesse. En gĂ©nĂ©ral, cette infraction est constatĂ©e par un radar automatique qui relĂšve les indications du vĂ©hicule en infraction. SalutĂ  tous dans cette vidĂ©o je vous emmĂšnerais sur un chouette spot au bord de la mer Ă  Saint Tropez. Ville que l'on va visiter et oĂč, malgrĂ© la beautĂ© du jai pris l’avion et le soir meme j’ai commencĂ© a etre Ă©tourdi et quand je bouge je paire un peu l’équilibre, si je bouge vite je ne pert pas l’équilibre, si je bouge normalement et je marche ou je sens la perte d’équilibre. aussi quand je me couche c’est pire et quand je me lĂšve ca fait 7 jours et ca ne passe pas, je fonctionne quand meme mais a 75%, je ne suis Ouiet non Cela dĂ©pend de ton Ăąge. Tant que tu es mineur-e, tu as l’obligation de vivre chez ta mĂšre, Ă  moins que celle-ci ne mette en danger ta santĂ©, ta sĂ©curitĂ©, ta moralitĂ© ou ton Ă©ducation ( article 371-3 du Code civil ). A partir de tes 16 ans, ta mĂšre peut demander ton Ă©mancipation auprĂšs du juge aux affaires familiales. Dans ce cas, Jepense que j’ai peur que cela prenne trop de place. Ne pas trouver ma place auprĂšs de lui dans ce qu’il entreprend et je me sens inutile. Je ne trouve pas ma place pour le moment. Comment gĂ©rer cela lors des prochains Ă©vĂšnements ( voyage oĂč il m’a inscrite en tant que bĂ©nĂ©vole pour m’occ. d’enfants, 1 semaine) prochains Alors n’hĂ©sitez pas Ă  dĂ©couvrir « Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux oĂč je ne suis pas Ă  ma place« . La prochaine reprĂ©sentation aura lieu le samedi 4 avril prochain Ă  21h00 au Centre de DĂ©veloppement Culturel (CDC) de Saint Martin de Crau (Place François Mitterrand). RĂ©servations : cliquez ICI. rcAM4Q. Trop souvent nous nous laissons contrĂŽler par notre humeur, ce qui nous mĂšne Ă  la procrastination, au manque d’exercice, Ă  une mauvaise alimentation, Ă  des distractions en ligne constantes, et plus encore. L’humeur est un mauvais indicateur quant Ă  ce que vous devriez faire ou non. ConsidĂ©rez les exemples suivants Vous voulez Ă©crire un livre, ou vous vous engagez Ă  Ă©crire tous les matins. Quand vient le moment d’écrire, vous ressentez plutĂŽt l’envie d’aller vous balader sur vos sites prĂ©fĂ©rĂ©s, et vous ne vous sentez pas trop d’écrire. Donc vous repoussez l’écriture. Toute bonne procrastination commence comme ça. Vous vous dites que vous allez faire du sport aujourd’hui
 mais au moment de faire du sport, vous ĂȘtes fatiguĂ©. Donc vous le repoussez et vous dites que vous le ferez demain. Vous prĂ©voyez de mĂ©diter, mais Ă  la place vous ĂȘtes distrait par votre tĂ©lĂ©phone. Jeter un Ɠil Ă  votre tĂ©lĂ©phone est toujours un truc que vous ĂȘtes d’humeur Ă  faire, mais c’est rarement le cas de la mĂ©ditation. Vous vous crĂ©ez un plan de repas sains, mais l’aprĂšs-midi vous avez envie de grignoter, donc vous mangez des chips ou des pĂątisseries. Vous n’ĂȘtes en gĂ©nĂ©ral pas d’humeur pour les lĂ©gumes, mais vous ĂȘtes toujours partant pour du salĂ©, du sucrĂ©, du frit, ou du gras. Laisser votre humeur dicter vos actions mĂšne Ă  la procrastination, Ă  la distraction, au manque d’exercice, Ă  une mauvaise alimentation, et Ă  de mauvaises habitudes. Comment s’y prendre pour arranger ça ? DĂ©cidez de vos actions plus intelligemment soit quelque chose va vous mener vers l’accomplissement de ce que vous voulez, soit c’est bon pour vous, soit cela va aider les autres. Prenez ces dĂ©cisions Ă  l’avance, et n’écoutez pas votre humeur. Quand vient le moment de passer Ă  l’action, au lieu de vous dire Je ne le sens pas » ou simplement agir selon votre humeur et ainsi cĂ©der Ă  la procrastination, dites plutĂŽt 1. Cela fait partie de mon plan, je dois le faire. 2. L’ancien moi a dit de le faire, et le futur moi va m’en remercier, donc je vais le faire. 3. Une fois que j’aurai commencĂ©, je serai content de l’avoir fait. Tout ce que j’ai Ă  faire est de faire le premier petit pas. 4. Je n’ai pas besoin de prendre une dĂ©cision ou d’y rĂ©flĂ©chir. C’est dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©. 5. C’est un acte de compassion pour moi-mĂȘme. Un acte d’amour. Je vais agir par amour et ne pas cĂ©der Ă  la procrastination. 6. Je fais cela pour les autres, pour leur montrer l’exemple, pour rendre le monde meilleur. 7. Oui, le coup du juste pour cette fois » n’est pas bon pour moi. Il ne faut pas que je tombe dans mes vieux piĂšges. 8. C’est l’heure d’aller travailler comme un vrai pro. Les meilleurs Ă©crivains, athlĂštes ou entrepreneurs ne font pas leur travail ou leurs exercices seulement quand ils se sentent d’humeur. De mĂȘme, ils ne le font pas uniquement quand l’envie leur en prend. Ils se remuent tous les jours et vont travailler. C’est de cette façon que vous allez aborder vos dĂ©cisions Ă  partir de maintenant vous remuer comme il est prĂ©vu et le faire. Vous allez faire bien plus de choses, accomplir des choses incroyables, ĂȘtre en super forme, et mĂ©diter comme un maĂźtre zen. Quels supers bienfaits pour un petit changement d’habitudes en mode coup de pied aux fesses ». Article original Ă©crit par LĂ©o Babauta. Je vous invite pour finir Ă  voir la vidĂ©o suivante. Elle prĂ©sente deux techniques trĂšs simples qui peuvent vous aider Ă  arrĂȘter de cĂ©der Ă  la procrastination, peu importe votre humeur. CrĂ©dits photo © FJstudio – Fotolia Articles similaires Salut Ă  tous !Je suis dans une situation assez compliquĂ©e et je ne sais plus vraiment ce que je peux faire. J'aimerais avoir un maximum de conseils. Je vais tenter de vous rĂ©sumer le truc. Merci d'avance Ă  ceux qui prendront le temps de lire. Donc actuellement je suis en seconde annĂ©e de BTS Services informatiques aux organisations, en spĂ©cialitĂ© dĂ©veloppement il y a deux spĂ©s, dĂ©v ou rĂ©seau. J'ai donc intĂ©grĂ© ce BTS aprĂšs avoir passĂ© un bac STI2D. Malheureusement tout ne s'est pas dĂ©roulĂ© comme prĂ©vu il se trouve que mon parcours en STI puis en SIO a Ă©tĂ© une suite de dĂ©sillusions et d'Ă©checs multiples. À l'heure actuelle la situation devient critique et l'impact sur mon Ă©tat moral, confiance en moi... commence Ă  ĂȘtre par le commencement. J'en suis venu Ă  faire ce bac spĂ© SIN et puis par la suite SIO parce qu'Ă  ce moment-lĂ  je me disais que je voulais faire de l'informatique du dĂ©veloppement Web notamment. En fait je suis passionnĂ© par l'informatique depuis que je suis petit, et je me suis jamais vraiment posĂ© de question sur mon avenir. Pour moi c'Ă©tait Ă©vident que ça allait ĂȘtre dans ce domaine. Je m'intĂ©resse Ă  beaucoup de domaines diffĂ©rents et celui-ci prĂ©domine un peu sur tout le il se trouve qu'Ă  l'Ă©cole j'ai toujours Ă©tĂ© quelqu'un de littĂ©raire. Et en fait, les matiĂšres scientifiques et les concepts abstraits/thĂ©oriques de façon plus gĂ©nĂ©rale, particuliĂšrement les mathĂ©matiques, sont depuis toujours totalement abstraites et incomprĂ©hensibles pour moi. J'ai un gros blocage avec ça depuis la nuit des temps. Pour donner l'exemple des maths, mon cerveau n'arrive pas Ă  en tirer quoi que ce soit, mĂȘme certains concepts pourtant jugĂ©s trĂšs simples. Le souci a commencĂ© Ă  se prĂ©senter de maniĂšre sĂ©rieuse vers le CM2, puis par la suite ça n'a Ă©tĂ© qu'une dĂ©gringolade jusqu'Ă  ce que j'atteigne le nĂ©ant. Travailler n'y change malheureusement pas grand chose mĂȘme si c'est un petit peu moins pire ces derniĂšres annĂ©es sur deux-trois notions de maths. À l'inverse, j'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs Ă  l'aise dans les disciplines plus littĂ©raires, et j'ai toujours particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© celles-ci. Le français mais aussi les langues, l'histoire-gĂ©o ou la si vous ne connaissez pas le programme de STI2D, il faut savoir que celui-ci est composĂ© presque exclusivement d'enseignements thĂ©oriques et surtout de mathĂ©matiques on en fait absolument partout, tout le temps. Cette filliĂšre n'offre quasiment aucune place pour le concret, tout se base sur des formules et des schĂ©mas il n'y a mĂȘme pas de programmation, ou trĂšs peu, bref c'en est effrayant. En allant en STI2D je m'attendais Ă  faire de l'informatique et de l'Ă©lectronique. On m'a vendu du rĂȘve ; tout ça pour qu'au final je me retrouve dans une classe remplie de Jean-Matheux oĂč j'Ă©tais loin derriĂšre, Ă  contempler mes schĂ©mas Ă©lectriques et autres formules en me demandant quand est-ce qu'on ferait - enfin - un peu d'informatique. SpoilAfficherMasquerÇa n'est pas exclusif Ă  la STI2D, je me suis rendu compte au fil des annĂ©es que l'enseignement en France Ă©tait en fait totalement centrĂ© sur deux matiĂšres les maths et l'anglais. Les diffĂ©rentes filiĂšres ou formations ne sont qu'une fine couche de peinture qui vient se greffer Ă  tout ça, et cette couche sera toujours mĂ©prisĂ©e et sous-coefficientĂ©e par rapport au reste. M'enfin c'est un autre dĂ©bat. Et voilĂ  que je suis par la suite tombĂ© dans un piĂšge similaire en candidatant pour le BTS SIO. Premier point les enseignements thĂ©oriques. MĂȘme si je suis restĂ© bon dernier j'ai pu avoir un tout petit peu moins de mal avec certains chapitres de maths parce que ce sont des maths plus appliquĂ©es aux domaines de l'informatique. Ensuite j'ai commencĂ© Ă  me frotter Ă  certaines notions en informatique, qui ont une logique qui lĂ  encore m'Ă©chappe complĂštement. Je pense par exemple au SQL pour ceux qui ne connaissent pas, un langage et une technologie de gestion de bases de donnĂ©es. Je ne comprends rien du tout aux requĂȘtes, c'est d'un flou absolu pour moi. Et je ne parle mĂȘme pas des modĂšles conceptuels de donnĂ©es ou autres joyeusetĂ©s. Je peux aussi parler de la programmation orientĂ©e objet au bout d'un an je sais Ă  peine coder une classe, c'pas mal, etc. Second point. Les enseignements de spĂ©cialitĂ© sont intĂ©gralement basĂ©s sur une chose les ENTREPRISES. Ça s'en ressent tout le temps et jusque dans les moindres confins de nos TP. Par exemple chaque exercice sur les bases de donnĂ©es sera centrĂ© autour d'une base "employĂ©s", chaque Ă©tude de cas se prĂ©sente sous la forme d'une entreprise pour laquelle il faut rĂ©aliser une mission... Et le plus gĂȘnant dans tout ça on t'impose de A Ă  Z comment faire les choses. En gros, si tu fais un programme, tu dois faire telle fonction de TELLE MANIÈRE et PAS autrement, parce que "oui c'est une convention, comme ça c'est plus facile Ă  maintenir par un autre dĂ©veloppeur de l'entreprise oĂč tu travailleras". Pour les connaisseurs, on est absolument obligĂ©s de n'utiliser QUE de l'orientĂ© objet, du MVC, etc etc... On est confinĂ© dans plein de façons de faire et autres standards spĂ©cifiques qu'on est obligĂ© d'utiliser. Ça vous paraĂźt sĂ»rement trĂšs cohĂ©rent, et si le but est juste de rĂ©aliser une prestation sans Ăąme pour une sociĂ©tĂ© je peux comprendre... Mais ça n'est pas du tout ce que je recherche... Au final je me retrouve dans l'impasse, avec de graves difficultĂ©s et aucune motivation pour remonter la pente ; bien que j'essaie sans cesse, sans grand succĂšs. Ces derniers temps j'y ai repensĂ© et je commence vraiment Ă  me demander c'est vraiment ce qui me correspond. Maintenant quand j'y pense je me dis que conserver l'informatique seulement en tant que loisir, en codant mes petits trucs comme je voulais dans mon coin, aurait Ă©tĂ© la voie Ă  suivre. Le BTS ce n'est plus l'Ă©cole mais c'est une formation professionnelle, oĂč on vous forme Ă  servir une entreprise et c'est encore + vrai pour ce BTS-ci, au point que j'avais lu que le programme a Ă©tĂ© pensĂ© par les entreprises justement et rien d'autre. Et ça je n'en ai rĂ©ellement pris conscience que tout je suis donc dernier de ma classe loin derriĂšre les autres dans les matiĂšres de spĂ©cialitĂ© dĂ©veloppement, idem en maths Ă©videmment... En fait la matiĂšre oĂč je m'en sors le plus c'est le français, et c'est d'ailleurs le seul cours que j'apprĂ©cie vraiment. Mon niveau en anglais aussi est pas ouf mais je commence petit Ă  petit Ă  remonter la pente, j'ai moins de difficultĂ©s dans les domaines littĂ©raires donc c'est autre chose. Et puis l'atmosphĂšre du cours est largement plus reste des matiĂšres j'aime vraiment pas et je me sens pas bien du tout pendant les cours Ă  cause de mes difficultĂ©s et de l'"atmosphĂšre" qui y rĂšgne. Genre je vois tout le monde ĂȘtre loin devant moi et moi ĂȘtre loin derriĂšre, et ça me rend trĂšs triste. Et y'a aussi le cĂŽtĂ© "mentalitĂ©", pour vous donner un exemple trĂšs concret le prof de maths qui rend les copies, ils ont tous eu entre 14 et 20 mais la moitiĂ© sont en mode "ah merde, j'ai ratĂ©", Ă  forcer comme des demeurĂ©s... Pendant que moi je suis lĂ  avec mon 3/20 et mon seum. Enfin bref y'a cette atmosphĂšre assez spĂ©cifique dans quelques matiĂšres, ça + ne jamais rien capter et toujours ĂȘtre le type qui a la pire note Ă  chaque DS... je supporte difficilement il faut bien le l'heure actuelle je ne sais vraiment plus quoi faire. J'ai la sensation d'avoir totalement ratĂ© mon parcours scolaire, d'avoir fait tous les mauvais choix possibles, et de ne plus pouvoir y faire grand chose. DĂšs que j'essaie de reprendre les notions je me noie aussitĂŽt, je ne comprends rien, j'ai l'impression d'atterir dans une autre dimension. Et le peu de progrĂšs que je peux faire est entĂąchĂ© par un considĂ©rable manque de motivation. Je commence sĂ©rieusement Ă  me demander si je suis vraiment Ă  ma place en BTS d'informatique ; si au final je ne ferais pas mieux de me rĂ©orienter vers une voie littĂ©raire. Puis bon mĂȘme si je voulais je ne peux pas le faire maintenant, c'est trop tard ; j'ai entamĂ© ma seconde annĂ©e et je pense pas que mes parents l'entendraient de cette voilĂ , je suis dans l'impasse la plus totale ; rongĂ© continuellement par le sentiment d'Ă©chec quand tu es le dernier partout et qu'en + tu as pas Ă©normĂ©ment de gens pour t'entourer, l'impact sur ta confiance en toi est assez monstrueux et n'arrivant pas Ă  changer le cours des choses et je suis absolument pas/plus motivĂ© de toute façon. Je ne sais pas ce que je devrais que vous me donneriez comme conseils ? Quelqu'un est-il dĂ©jĂ  passĂ© par lĂ  ? Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de cette situation ?Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire. Je suis dĂ©solĂ© d'avoir fait aussi long, c'Ă©tait difficile de synthĂ©siter davantage. J'attends vos rĂ©actions avec impatience ; je peux bien sĂ»r donner des prĂ©cisions sur mon parcours ou autre si nĂ©cessaire. ï»żHĂ©ros de la musique Ă©lectronique et de la French Touch, c’est pour une raison tout Ă  fait diffĂ©rente que nous avons rencontrĂ© Boombass. En effet, lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle, nous avons discutĂ© avec l’artiste de son roman, Boombass une histoire de La French Touch. L’occasion de revenir sur la crĂ©ation de son livre, mais aussi de parler de son futur dans la musique. LFB Eh bien du coup, bonjour Hubert ! Boombass Eh bien bonjour ! LFB La premiĂšre question que je pose toujours aux gens, c’est comment ça va ? Boombass Ecoute, je vais trĂšs bien. Donc c’est plutĂŽt cool. Petite fatigue de dĂ©mĂ©nagement, mais sinon ça va trĂšs bien. LFB On est lĂ  pour parler de littĂ©rature. Boombass Ah, ben tant mieux ! LFB Et du coup, je me demandais comment Ă©tait venue l’envie de ce livre que tu as sorti l’annĂ©e derniĂšre ? Boombass Eh bien
 Alors, ça je ne l’ai su un peu plus tard, mais je pense que depuis que je suis mĂŽme, je suis un lecteur. Je ne suis pas un Ă©norme lecteur, on va dire, mais j’ai toujours lu des bouquins, des livres. Et en fait, mes premiers Ă©mois, ça devait ĂȘtre La BibliothĂšque Rose, ou Le Club des 5, c’était des trucs, bon, qui datent maintenant, mais de mon Ă©poque, et en fait je me souviens, en ayant eu ces livres, que j’ai toujours eu envie de
 je me suis toujours dit que j’aimerais bien raconter des aventures. Et puis aprĂšs, la musique a pris le dessus, et je n’ai jamais osĂ© en fait me lancer. Et il y a quatre ans ou cinq ans, c’est une copine qui m’a dit un jour, comme ça Tu m’as parlĂ© un jour de musique, c’était hyper bien, tu devrais peut-ĂȘtre Ă©crire sur la musique ». Mon oncle a Ă©crit des livres de musique et tout, je me suis dit tiens, peut-ĂȘtre que je pourrais parler de musique, et puis j’ai commencĂ© Ă  faire
 J’ai vraiment Ă©crit de la merde pendant un an, sans queue ni tĂȘte en fait , et au bout d’un moment est venue cette idĂ©e, en me disant Mais en fait, je vais raconter tout ce parcours. Il y a peut-ĂȘtre un truc Ă  faire ». Tout ça, ça s’est fait sur quatre ans. Et au bout de trois ans, j’avais la matiĂšre, mais je n’avais pas de fin. Au bout d’un moment, j’ai arrĂȘtĂ©, en me disait mais en fait, ça n’a aucun sens, lĂ  j’arrive, on est en plein, on Ă©tait en train d’enregistrer Dreams, ça devient un journal de bord, etc. Et puis avec la catastrophe qui s’est passĂ©e avec la mort de Philippe, en fait tout d’un coup, Ă©trangement
 vraiment pour le coup, parce que c’était commencĂ© bien avant, Ă©trangement ce livre avait un sens, pour moi, pour nous et pour notre histoire musicale. J’aurais pu me passer de ça et ne pas le sortir. Mais bon, la vie a fait que c’était comme ça, et ça a donnĂ© un sens Ă  tout ça. LFB Moi, quand j’avais Ă©crit la chronique du livre, j’avais dit que pour moi, le titre du livre, Ă©tait un peu en trompe l’oeil, parce que plus qu’une histoire de French Touch, pour moi, c’était une histoire intime de la French Touch en fait. C’était ton histoire Ă  toi. Boombass C’est vrai . Alors, ce n’est pas moi qui ai eu l’idĂ©e. Je l’assume totalement, mais
 En fait, moi je voulais que ça s’appelle Boombass au dĂ©part, et mon Ă©ditrice m’a dit Boombass, c’est quand mĂȘme hyper
 spĂ©, quelque part ». Alors, elle me dit, on devrait mettre Une histoire de la French Touch ». Mais effectivement, c’est une super idĂ©e, ça aurait Ă©tĂ© bien une histoire intime ». Je ne regrette de pas
 Mais c’était pour mettre une flĂšche. Ca m’a un peu gĂȘnĂ© au dĂ©but, et puis aprĂšs, je me suis dit j’ai tellement travaillĂ©, j’ai tellement donnĂ©, je vais lui faire confiance. Et on m’en a souvent parlĂ©, effectivement, et Ă  chaque fois, j’explique ça, en disant Ouais, mais c’est un peu comme un sous-titre, pour celui qui saurait pas, mais que ça pourrait intĂ©resser ». Et ça a fait son
 ça a eu cet effet. LFB Et c’est drĂŽle, parce que ça m’a fait un peu penser au livre qui est sorti rĂ©cemment, Daft. Si on le lit le titre, on se dit ça va parler de la French Touch, l’autre on se dit ça va parler de Daft. Et en fait, l’un comme l’autre, c’est un peu, une sorte de mosaĂŻque, et des personnages secondaires en fait, qui apparaissent au fur et Ă  mesure, mais la vraie histoire, c’est ton histoire Ă  toi, et j’ai l’impression que quand on lit le livre, ta vie ça a Ă©tĂ© un peu une succession d’heureux accidents en fait. Boombass Ouais, c’est ce que ça m’a fait en fait. Parce que je t’avoue que je n’ai jamais
 Enfin, je pense que tout le monde, on ne doit pas ĂȘtre nombreux, je ne vois pas qui pense Ă  sa vie en
 Personne ne va s’asseoir Ă  un cafĂ© en se disant Ah ouais, quand j’avais sept ans
 » A la rigueur, tu racontes une histoire Ă  un pote ou Ă  une copine, prĂ©cise, mais tu ne fais pas le bilan de ta vie comme ça ! rires. Et lĂ , c’est devenu un
 Attends, qu’est-ce que tu disais ? LFB Une succession d’heureux accidents. Boombass Oui, et j’ai rĂ©alisĂ© qu’en fait, Ă  chaque fois, je pense qu’on a peut-ĂȘtre tous ça, c’est-Ă -dire j’ai cette image oĂč il y a des portes. On va dire deux portes. Ce n’est pas rĂ©gulier, mais dans ta vie, tu as plusieurs fois un moment oĂč tu te dis Tiens, si j’ouvrais celle-lĂ  ou celle-lĂ  ? » Et puis tu ouvres celle-lĂ , tu suis, et aprĂšs, je pense qu’on provoque quand mĂȘme un petit peu ces Ă©vĂšnements. Mais il y a quand mĂȘme eu, enfin, j’ai eu la chance
 Et en fait, tout Ă  l’heure j’étais avec Didier Varrod et lui m’a dit Tu as eu des tuteurs ». Il disait que Manouchian lui avait appris la musique avec des professeurs et aprĂšs avait fait son truc, et c’est vrai que
 Moi, j’ai eu des tuteurs. Avec Philippe, on a eu des rencontres comme ça, qui Ă  chaque fois ont ouvert ces portes, ou ont fait la marche de l’escalier en plus qui fait que t’avances. Et je pense que c’est le propre de beaucoup d’artistes en fait. Souvent, on ramĂšne Ă  nous l’Ɠuvre etc., mais c’est quand mĂȘme le fruit de rencontres avec plusieurs personnes. LFB En fait, quand on lit le livre, moi, je me suis ressenti comme un spectateur de tout ça, de ce que tu racontais. Et ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on te voit toi vivre la musique de l’extĂ©rieur, avec la part directeur artistique, dĂ©couvreur, et ensuite la vivre de l’intĂ©rieur. Boombass C’est vrai. Parce que mon but au dĂ©part, c’était d’ĂȘtre musicien. En fait, je rĂȘvais d’ĂȘtre batteur de Michael Jackson. Mais vraiment, quoi. Mais bon, d’un Michael Jackson qui existerait quand je serais Ă  ce moment-lĂ . Et en fait je voulais vraiment ĂȘtre musicien et homme de studio. Et aprĂšs, je faisais chier mon pĂšre en disant Mais je ne comprends pas, pourquoi personne m’appelle pour ĂȘtre producteur »  J’avais dix-sept ans. Et il me dit Ben parce que ça se passe pas comme ça, hein, faut apprendre, qu’on sache qui tu es, tu dois apprendre les bases, et
 Moi, Ă  ta place
 Enfin, je pense qu’il faut que tu mettes les pieds dans un studio ». Donc j’ai commencĂ© d’abord dans un studio, et aprĂšs dans une maison de disques, ce qui est une chance incroyable. Bon, le studio, c’était directement sa vie, donc c’était plus facile, et la maison de disques, c’était grĂące Ă  un pote. Et en fait j’ai pu voir l’arriĂšre du dĂ©cor aussi professionnel, qu’il ne faut pas sous-estimer, puisque que c’est celui, quand t’es artiste, qui va t’accompagner – c’est-Ă -dire la maison de disques, le studio, le management etc. Tu es suivi toute ta vie par ça, donc ce n’est pas mal de connaĂźtre un petit peu la philosophie gĂ©nĂ©rale, quoi. LFB Et puis on revit une Ă©poque de la musique oĂč on Ă©tait dans un faste fou, avec des fĂȘtes Ă©normes
 Boombass Ouais . C’est-Ă -dire que les maisons de disques dĂ©pensaient Ă©normĂ©ment d’argent Ă  cette Ă©poque-lĂ  sur la sortie d’un disque auquel elles croyaient. Mais en gagnaient Ă©normĂ©ment aussi. C’était pour ça. LFB Et justement, question un peu bĂȘte, mais un peu drĂŽle aussi avec toutes les fĂȘtes et tous les excĂšs que ça implique, ça a pas Ă©tĂ© trop difficile de se souvenir de tout ? Boombass Et ben non, figure toi. J’ai beaucoup de photos, de famille, de studio etc., donc j’ai beaucoup regardĂ© de photos, j’avais quelques vidĂ©os pour resituer, mais aprĂšs, je me suis dit je vais faire, Ă  risque, confiance dans ma mĂ©moire. Et je sais qu’il y a certaines choses qui se sont pas passĂ©es comme ça. Mais que tu traduis
 C’est un peu comme tes vacances avec tes potes, tu vas raconter Tu te rappelles, c’est gĂ©nial, quand il y a eu ça et qu’on s’est Ă©clatĂ©s ? », et l’autre rĂ©pond Je ne sais pas, moi je me suis fait chier 
 Je suis content de ce que tu m’as dit, parce que j’avais envie que le lecteur soit spectateur d’une sorte d’aventure, qui a eue lieu, mais est-ce que tout vraiment s’est passĂ© comme ça ? Moi en fait je l’ai enrobĂ© Ă  ma façon de mon souvenir. Par exemple, ma mĂšre m’avait dit
 A un moment dans le bouquin, je crois que je l’ai changĂ© aprĂšs, mais sur une des versions, j’avais dit que c’était mes parents qui Ă©taient venus me voir en me disant Tu devrais arrĂȘter l’école pour la musique », et lĂ , je dis ça Ă  ma mĂšre, qui me dit Mais jamais de la vie, c’est toi qui nous a harcelĂ©s
 ». Et j’avais, j’étais intimement convaincu que c’était une idĂ©e de ma mĂšre. LFB D’oĂč l’idĂ©e d’histoire intime, en fait, vraiment,et de presque auto-fiction Ă  certains moments. Boombass Exactement. Auto-fiction involontaire, mais liĂ©e Ă  ton souvenir, qui je pense amĂšne ce petit cĂŽté  j’espĂšre, un peu livre. Pas juste tĂ©moignage journalistique d’une Ă©poque, tu vois. LFB Oui, mais c’est ça qui est passionnant aussi, c’est ça aussi qui fait que c’est un page-turner » . Quand on rentre dans le livre, en fait, on n’a pas envie de le quitter. Boombass Ah ben c’est trop bien. C’est pour ça que ça m’a pris beaucoup de temps, je me suis dit tant qu’il fera pas cet effet-lĂ , qu’il me fera pas cet effet-lĂ , ce n’est pas bon. LFB Et du coup, la question se pose, c’est est-ce qu’on apprend Ă  Ă©crire comme on apprend la musique ? Et est-ce que tu as envisagĂ© le livre comme on envisage une chanson, avec des drops, des moments plus calmes ? Boombass Alors, ça, oui. Il y a eu plusieurs pĂ©riodes. Il y a eu une premiĂšre pĂ©riode oĂč
 Et c’est trĂšs trĂšs proche, mais vraiment, trĂšs trĂšs proche de la musique dans une certaine direction. Et radicalement diffĂ©rent, parce que lĂ  tu mets des mots, et tu n’écris pas non plus une chanson, tu n’écris pas des paroles, et tu dois captiver. LĂ  oĂč t’es proche de la musique, c’est que tu sais que tu vas avoir, non pas un auditeur, mais un lecteur, donc c’est encore pire qu’un auditeur, parce que ce n’est pas du tout passif, la lecture. Si au bout de trois pages, tu t’ennuies, moi je le ferme le livre. LFB Pareil. Boombass Tout le monde, personne s’oblige à
 Non, je vais le lire jusqu’à la fin alors que c’est chiant » ! Alors qu’un disque, tu peux
 bon, tu te lĂšves, tu peux faire trois SMS, Oh, il est bien ce morceau ! », c’est trĂšs diffĂ©rent. Et oui, j’ai appris. Alors, le fait, c’est que j’ai fait comme la musique, comme j’ai quand mĂȘme pas mal lu. Je ne suis pas non plus un lecteur fou, mais j’ai lu plus que la moyenne. Je me suis nourri de tout ce qui a pu me servir, comme en musique, oĂč je me suis nourri des disques que j’ai Ă©coutĂ©s. Mais il a fallu apprendre. Alors j’avais un BLED, j’avais tous les trucs de grammaire, parce qu’à l’école, j’étais un cancre, et Ă  un moment, au bout de trente pages
 Pendant trente pages, tu te dis Ah, ben ça va ! ». D’écrire. Puis aprĂšs, tu relis cinquante pages, tu te dis Putain, le vocabulaire, la grammaire, lĂ  ça tourne en rond
 » LFB Les synonymes ! Boombass Les synonymes
 Tu dis 47 fois je », 37 fois ça, tu as mis de l’imparfait avec du plus-que parfait, c’est horrible. Tout ça
 Donc voilĂ , il y a eu une annĂ©e en fait de scolaritĂ© forcĂ©e rires, mais qui est gĂ©niale, qui m’a fait super tripper, et pendant laquelle j’étais dans le travail de mĂ©moire aussi quoi. LFB C’est comme apprendre le solfĂšge en fait quoi. Boombass C’est pareil en fait, c’est-Ă -dire qu’à un moment, tu te dis que c’est bizarre ton morceau, tu passes de sol mineur Ă  un truc majeur et c’est inĂ©coutable, mais parce qu’en fait, c’est des temps, etc. Donc il y a une grammaire musicale, et il y a une grammaire française, Ă©videmment. Donc il y a eu, ouais, une bonne annĂ©e d’apprentissage, de se remettre la tĂȘte lĂ -dedans. AprĂšs, j’ai une copine qui m’a quand mĂȘme pas mal aidĂ©. Pour des choses de structure, ou
 Parce que plus tu as de pages, et plus tu dĂ©couvres que c’est bien d’avoir un Ɠil extĂ©rieur qui te dit Mais lĂ , on s’emmerde, lĂ  c’est bien ». Et aprĂšs tu comprends, et donc voilĂ , c’est vrai que ça a Ă©tĂ© aussi long, mais passionnant. LFB Mais du coup, ça fait un peu
 On passe de la musique Ă  l’écriture, Ă  du montage de cinĂ©ma, quoi. Boombass La derniĂšre phase, c’était vraiment gĂ©nial On Ă©tait tous enfermĂ©s, lĂ . C’est qu’au dĂ©part, tout le livre Ă©tait Ă  l’imparfait, plus-que-parfait
 Genre un peu littĂ©raire. Et hyper chiant. Parce que je ne suis pas Proust, ni Romain Gary, quoi. Et en fait, Ă  un moment, j’ai regardĂ© ce film, qui s’appelle 1917, qui est un long plan sĂ©quence. Je l’ai vu deux fois, en me disant mais c’est ça que je dois faire, en fait. Un plan sĂ©quence. J’aimerais rĂ©ussir Ă  ce que tu commences le bouquin, et en fait t’avances dans le temps
 Et je me suis dit le prĂ©sent, c’est gĂ©nial ! LFB Et puis ça donne du rythme, en plus. Boombass J’ai tout réécrit. J’ai tout réécrit au prĂ©sent, et fait ce truc de montage lĂ , que deux copines m’avaient dit, et lĂ , je me suis Ă©clatĂ©. LĂ , c’était le meilleur moment du bouquin, c’est de couper, de mettre, de dire Ah ouais, lĂ  c’est cool ». Et lĂ , c’est trĂšs proche de la musique, quand t’as sept maquettes de quarante minutes, et que tu te dis Attends, lĂ , il est oĂč le refrain, il est oĂč le truc ? ». C’est vraiment passionnant. LFB Et du coup, on en parlait un peu tout-Ă -l’heure, mais il y a eu cet Ă©vĂšnement dramatique, type rupture, un peu. Boombass Ouais. Alors ça, c’était compliquĂ©. LFB Est-ce que le livre t’a permis un peu de
 clĂŽturer ce chapitre de ta vie, te soigner ? Boombass Ben totalement. C’est tellement incroyable, d’avoir lancĂ© ça, parce que j’aurais Ă©tĂ© totalement incapable d’écrire ce livre maintenant. Jamais de la vie je n’aurais pu me replonger
 Si, en m’auto-centrant, mais je veux dire, l’idĂ©e, c’était de raconter ce qu’on vivait. Mais au-delĂ  de ça, effectivement, ça m’a
 je ne sais pas si c’est forcĂ©ment beau comme terme, mais je pense avoir gagnĂ© du temps sur la guĂ©rison. Parce qu’une bonne partie, je m’étais dĂ©jĂ  plongĂ© dedans, en fait je n’ai eu qu’à pleurer, si on peut dire, pendant deux ans. Mais tout est
 C’est assez incroyable. C’était Ă©crit en fait, pour moi, et encore, bien sĂ»r, il n’y a pas tout, mais j’avais dĂ©jà
 Donc ouais, pour rĂ©pondre Ă  ta question, ça a Ă©tĂ© vraiment une guĂ©rison, une aide Ă  la guĂ©rison, et hyper saine, puisque que c’était antĂ©cĂ©dent. Mais mĂȘme si je pense qu’à quiconque ça arrive, si tu as la force de te mettre dedans, ça peut aider d’écrire. MĂȘme si tu n’as pas une vie musicale, mais on s’en fout. MĂȘme si tu ne lesors pas. C’est de mettre les mots, quoi. LFB Ouais, de verbaliser. Boombass Verbaliser, en fait, ça Ă©vite une psy, ouais. LFB Et est-ce que ça t’a aussi donnĂ© envie de retourner vers la musique ? Boombass Ah oui, ça, je ne l’ai pas perdu. C’est le premier truc que j’ai fait. C’est que je me suis retrouvĂ© dans une situation hyper Ă©gocentrique, en me disant je suis tout-Ă -fait capable de le faire tout seul, je suis hyper bon. Et j’ai fait un album que je ne sortirai pas, j’ai fait plein de musique en les aboutissant, en les finissant, en allant jusqu’au bout, pour me rappeler
 Un peu comme si tu perds la femme de ta vie ou si tu perds l’homme de ta vie, tout d’un coup, tu te dis Mais je sais faire Ă  manger, je sais tenir une maison, je sais partir en vacances
 Je sais faire tout ça tout seul ». LFB Et du coup, le Boombass » de la musique, ça va ĂȘtre Boombass », Hubert », ou ça va ĂȘtre quelque chose de complĂštement diffĂ©rent sur le futur ? Boombass Alors ça, c’est une bonne question. Mais je me demande
 je pense qu’il faut que je reste Boombass, dans le sens oĂč
 Je ne peux pas ĂȘtre Cassius, ça n’a aucun sens, on Ă©tait deux et rĂ©ellement deux. Ce n’est pas comme si il y en avait un qui Ă©tait sbire et qui pouvait tout faire tout seul et vice versa, donc ça, ça n’a aucun sens. J’ai hyper envie. On a beaucoup de belles choses, donc je pense que je prĂ©parerai un truc, je ne sais quand, pour clĂŽturer Cassius d’une belle façon. Mais je vais rester sous le nom de Boombass, parce que par contre, ce que je sais, c’est que c’est dĂ©jĂ  compliquĂ© de changer
 d’exister sous ce nom-lĂ , si je rechange aprĂšs, Ă  moins d’avoir fait un disque avec 6000 tubes, mais ce n’est pas du tout le but de ce que je veux faire
 Je vais rester sous le nom de Boombass. LFB Et justement, pour rester un peu sur la musique, moi j’ai adorĂ© ton remix de Bandit Bandit. Boombass C’est vrai ? Trop cool ! Moi aussi j’adore ! LFB Ouais, je l’ai trouvĂ© hyper
 Limite cauchemardesque. Boombass Il est cauchemardesque. Effectivement, ouais. LFB Et du coup je me demandais, comment est-ce que tu vois ces nouveaux artistes qui arrivent dans la musique et qui mĂ©langent un peu les genres, et qui s’autorisent justement Ă  faire ce genre de choses, et comment tu choisis tes remixes ? Boombass Eh ben fait, moi je vois ça trĂšs bien. En fait
 j’ai et on a fait notre carriĂšre sur le mĂ©lange, la mixitĂ© des cultures, ma famille est mixte
 Enfin tout ça, moi j’adore le mĂ©lange. Ca ne veut pas dire que c’est mieux, mais j’adore ça. Et je trouve ça super qu’aujourd’hui, justement la culture Ă©lectronique se mĂ©lange au retour du grunge, qui va se mĂ©langer Ă  la techno Ă  150 de tempo. Tout se mĂ©lange. AprĂšs, tout n’est pas bien, mais je veux dire, il sortira forcĂ©ment des choses importantes de toutes ces choses-lĂ . Donc moi, lĂ -dedans, je suis Ă  fond. Et aprĂšs, tu me demandais quoi, pardon ? LFB Comment tu choisissais tes remixes justement. Boombass Ah. Comment je choisis mes remixes, c’est assez simple. En gĂ©nĂ©ral, je reçois une dĂ©mo, j’écoute trente secondes. S’il y a une voix, je me dis si la voix est cool, et lĂ , j’adorais la voix, je me suis dit wow, il y a un truc Ă  faire, je l’ai pris. Et quand c’est des trucs instrus, si j’aime bien la personne, des fois je n’écoute mĂȘme pas le morceau. Je dis envoie-moi les trucs, et je vois s’il y a un truc que je pioche dedans
 LFB Et j’ai une derniĂšre question est-ce que t’aurais des coups de coeur Ă  nous partager, en musique, en films, en livres, des choses qui t’ont marquĂ© rĂ©cemment ? Boombass Ouais, en musique, lĂ  je suis en train de
 Je vais prendre Spotify,. J’écoute plein plein de trucs, hyper instrumentaux. Et il y a un mec que j’adore. Enfin, je dis un mec, c’est peut-ĂȘtre un groupe, c’est peut-ĂȘtre une fille d’ailleurs. C’est Felbn. Il fait des trucs instrus hyper cools, pas hyper connus, tu vois. Ça, c’est mon coup de coeur cette semaine, tu verras, il y a des trucs
 C’est trĂšs organique. Instru, mais vraiment dans le
 le matin, lĂ  j’écoutais ça dans le train, c’est hyper cool. Et c’est une direction en fait, pas lui spĂ©cialement, mais cette musique instrumentale, des fois sans beat et tout, c’est vraiment la direction que je vais prendre, lĂ . La musique pour kiffer, en fait. LFB Ouais. C’est important. Boombass J’adore le DJ, mais quand je dis que je suis trop vieux, c’est que je ne me sens plus Ă  ma place. Non pas par ringardise, mais je veux dire, ça fait trente ans que j’en ai fait. Alors par contre, faire kiffer chez soi, j’adore l’idĂ©e. LFB Et tu te verrais revenir avec un groupe ? Boombass Ah ça
 Je pense que ce sera le prochain truc. C’est que dĂšs que j’ai la musique, je vais monter un super groupe. LFB Eh ben on a hĂąte. Boombass En fait un groupe de gĂ©nies, et moi je voudrais faire le chef d’orchestre. Un peu comme quand Miles Davis faisait ses derniers concerts, tu sais, il faisait cinq minutes de solo, puis aprĂšs il dirigeait tous les autres. Sans comparaison avec Miles Davis. LFB J’ai hĂąte de voir ça. Ben Ă©coute, merci beaucoup. Boombass Merci, c’est moi. Retrouvez notre chronique du livre de Boombass par ici

je ne me sens pas Ă  ma place